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Historique

Composition

 

La marche Saint-Hubert de Loverval évolue en costumes dits « Ier Empire » ; elle est composée de la Jeune Compagnie (enfants jusqu’à 18ans) et de celle des aînés.

 

Les deux compagnies (sous réserve de légères modifications) évoluent dans l’ordre de marche suivant :

  • une escorte à cheval ouvrant la marche ;

  • un peloton de Sapeurs ;

  • un peloton d’Infirmières (limité à 24) ;

  • un peloton de Grognards ;

  • un peloton de Vivandières (limité à 24) ;

  • une batterie avec fifres et une fanfare ;

  • le(s) Major(s) à cheval ;

  • le Drapeau et son escorte ;

  • un peloton de Gendarmes (limité à 30) ;

  • le peloton de l’Ecole de Fontainebleau (réservé aux jeunes tireurs de 18 à 25 ans);

  • un peloton de Grenadiers ;

  • un peloton d’Artilleurs « canonniers » ;

  • un peloton d’Artilleurs « tromblons » et sa dernière guérite

  • pour protéger l’arrière de la procession : un imposant escadron de Cavalerie.

Vers la fin des années soixante, quelques Lovervalois, férus de folklore, eurent l’intention de créer une marche à Loverval.

Afin de s’appuyer sur un certain passé, des renseignements furent pris auprès du secrétaire communal de l’époque mais ce dernier n’avait pas connaissance de ce qui aurait pu exister auparavant et de plus, toutes les archives communales avaient été brûlées. Une marche avait bien existé en 1930, en grande partie financée par le Prince de Mérode pour commémorer le centième anniversaire de l’indépendance de la Belgique. Comme la date de la fête de Saint-Hubert se déroule assez tard dans l’année, en dehors de la saison des marches, le premier dimanche de septembre, date de l’ancienne fête de Loverval, fût choisi. C’est ainsi qu’en 1972, quatorze personnes de Loverval, y compris les enfants, aidés de renforts venus de diverses communes environnantes sont sorti pour la première fois et avec succès dans la localité.

En 1976, la marche rassemblait de plus en plus de Lovervalois et au vu du nombre croissant d’enfants et de jeunes adolescents, la jeune compagnie fût créée.

Chaque année, la discipline librement consentie est prônée parmi les marcheurs, de même que règne un esprit de fraternité en ces jours de festivités ! Réclamant un esprit de tolérance au sein des marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse, Loverval défends l’évolution de sa marche avec la présence limitée de petits pelotons de femmes telles que vivandières et infirmières.

Chaque jour de marche en notre beau terroir, ne sont-ils pas un grand rassemblement d’hommes et de femmes de bonne volonté, qui, quelles que soient leurs opinions philosophiques ou politiques, ont un point commun : faire vivre et évoluer notre folklore ?

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